dimanche, mars 14, 2010

Pensée:


S'il pleuvait des souris,
les chats n'en voudraient pas.

Pensée: Le bikini la première arme an-atomique.


J'en ai vu une, qui fustigeait les coquettes et leurs amants.
Le maillot deux pièces se nomme bikini en référence à un atoll ravagé par les tests atomique de l'armée américaine en 1946.

Mais soyons sérieux deux minutes.

Le bikini n'a jamais caché son coté outrancier. C'est tout de même la seule façon dont disposent les hommes afin de pouvoir admirer les femmes en sous-vêtements sans être taxés de l'étiquette de la perversité, du voyeurisme, et du vice. Parfois même le tout à la fois.

Et si la bombe A, adoptaient la forme d'une paire de nibards, plutôt que celle d'un champignon, on lui trouverait tous une utilité publique. Ou alors masturbatoire.

"Montre moi tes seins que j'extermine l'humanité."

Je trouve quand même plus violent ces hommes, complexés par leurs âge mur, à la musculature saillante et stéroïdée, tartinée d'huile de bronzage qui se pavanent avec leurs slips de bains moulant une testicule; rarement les deux, puisque l'autre pend, désespérée, dans le vide.

Les hommes ne savent pas vieillir.
Les femmes vivent le bikini.
Et j'aime bien le monde ainsi.

Et puis, ce n'est pas si désobligeant que ça. J'aimerais bien qu'un étrange bout tissu couvrant les parties intimes de mes êtres vivants préférés, porte mon nom un jour. Quoi de mieux pour rester dans la postérité.

Imaginez par exemple que le string ne s'appelle plus string, mais "Omar Sabas".
Ouais bon d'accords. C'est beaucoup moins érotique comme ça. Mais je serais ainsi devenu héroïque. Mesdemoiselles, je protège votre intimité. Enfin... le minimum.

Conclusion: pour porter le nom d'un sous vêtement, je veux bien servir de terre d'expérimentation de la prochaine bombe atomique.

Salut les gens!

Cacophonie expérimentale.

"cacophonie
nf (ka-ko-fo-nie)

* 1Vice d'élocution qui consiste en un son désagréable, produit par la rencontre de deux lettres ou de deux syllabes, ou par la répétition trop fréquente des mêmes lettres ou des mêmes syllabes. En l'en entendant parler fait une cacophonie insupportable. Et les moindres défauts de ce grossier génie Sont ou le pléonasme ou la
cacophonie. [Molière, Les femmes savantes]
* 2 Terme de musique. Assemblage discordant de plusieurs sons ou de sons discordants. Jamais on n'entendit pareille cacophonie."




Viens plus près.

Ecoute cette cacophonie cardiaque carrément stressante et carressante. Dans mon univers carcéral, ce bruit viscéral est inaudible. Quasiment inédit, mais invisible et surtout inodorant. Calmement, ce vicieux orgasme me cale contre mon matelas carré et non rectangle.

Haletant, appelant lentement le plus important, quand je rêve en cachette.
Cacophonie, étrange musique dérangeant les gens d'à coté, priant tranquillement à couteaux tirés. Pris en flagrant délit de solide solitude contre leurs lits.

Littéralement: Cacophonie. Musique au goût de cacao, aux coups exotiques, et au coût de liberté.
Cacophonique: je pose quelques briques magiques sur les rivages de l'éternité ruisselant de subtilités et d'étincelles éteintes. J'écoute et je tords le cou de bruit tombés de rizières ruinées par la mousson.

Leçon de sons trop lourds, laissons ces songes à la cacophonie de l'innocence de la naissance à l'insolence de l'enfance, mais pas plus loin.

Alors viens plus près
.

Et si nos bouches murmuraient ensemble

Amour
Au cents rivages,
Amour,
Sans visages.
Amour
Fuyants les gens sauvages
Et les vents pas sages.
Etincelle pixellisées,
Et baisers électrisés.
Pyrogravure d'un doigt
Brulant très lent
Sur un coeur en granit
tres vite.

si j'étais elle

Si j'étais elle, j'écrirais en cursive, avec des petits cœurs sur les i.
Si j'étais elle, je me serais maquillée en voiture, juste pour pouvoir conduire avec les coudes.
Si j'étais elle, j'aurais eu plein de parfum aux fruits « Yves Rochers », à la framboise pour le lundi, à la pomme pour le mardi.
Si j'étais elle, j'aurais eu des jouets polly pocket à dix sept ans, et l'idole de ma vie aurait été Barbie, mais sans ken.
Si j'étais elle, je n'aurais jamais fait la vaisselle pour préserver ma french manucure –et puis, maman est là pour ça-.
Si j'étais elle, j'aurais fait des french kisses à tous les garçons, sauf aux moches.
Si j'étais elle, je me serais faite faire une frange, pour être trop fashion.
Si j'étais elle, je glousserais, je ricanerais à chaque fois que je verrais une grosse.
Si j'étais elle, je glousserais, je ricanerais à chaque fois que je verrais une « grosse » (mais ce n'est pas la même, je vous rassure).
Si j'étais elle, je serais vierge tous les jours, jusqu'à mes quarante ans.
Si j'étais elle, j'aurais eu du botox dans le front, de la silicone dans les seins, et du collagène dans le cul –faut rien qui tombe, ce n'est pas tendance, oh !-
Si j'étais elle, j'aurais eu le nom d'une grande ville : London, Paris, ou alors Luxembourg. Trop classe !
Si j'étais elle, j'aurais eu plein de meilleures amies, comme Lorie, et j'aurais raconté tous leurs petits secrets à mes autres meilleures amies, -de toute façon, les filles c'est toutes des garces, et elle m'aime parce que je suis trop belle !-.
Si j'étais elle, j'aurais couché dans les toilettes, mais alors sans sucer, ça fait pute.
Si j'étais elle, j'aurais épousé un vieux, atteint d'un cancer en phase terminale, pour pouvoir être une riche héritière.
Si j'étais elle, je aurais été rousse, blonde, ou brune, peu importe, Ricardo, mon coiffeur gay, aurait été mon vrai meilleur ami.
Si j'étais elle, mon meilleur diplôme aurait été une american gold visa.
Si j'étais elle, le slim c'est trop mode ! Non mais !
Si j'étais elle, il aurait eu une grosse voiture, un gros compte en banque, et une grosse zigounette.
Si j'étais elle, j'aurais surtout pris du plaisir à lui briser les coucougnettes.
Et puis, c'est tellement bien d'être niaise. N'est ce pas ?

mercredi, mars 10, 2010

pensée.

Si je me tire sur la tige, c'est que la pénétration c'est angoissant.

Je suis un Slamiste

Slam' coute beaucoup de l'avouer,

[et puis quoi encore, on connait l'histoire, par coeur]

Mais je suis un Slamiste.

Slam'excite quand les mots
glissent et rebondissent.
Slam parle
Lorsqu'il jaillissent
De l'esprit d'un autre
Tourmenté par l'envie et l'ivresse
De trouver à tout prix
La rime parfaite.

Je suis un Slamiste
Pris dans un piège lyrisciste,
Slam plait
D'être suspendu
A ses lèvres,
Lors qu'elle s'élève,
Et parle le paradis,
Puis
Dit mon émotion.

Je suis un Slamiste
Car je pose quand
Slam chante et
Surtout quand je déchante.
Slam m'enchante quand
Le monde enchanté se déshabille
Au bout de mon stylo bille.

Et Slam m'intimide
Quand ma libido
Grimp aux rideaux.
Parce que mes mots découvrent
La courbe de ses rein.
Slam m'fait rire
Quand les mots jouent
Jusqu'au petit jour.

Je suis un Slamiste
Quand mon peuple,
Mon petit,
Ma peau,
Ne supportent plus le joug.
Parce que
Slam fait mal
Quand mon peuple est juste
Rouge,
Sans le Bleu et le Blanc.
Quand le reste est néant,
Plongé dans le vide.
Livide.
Blême.

Parce que la douleur ne laisse
Que des bleus,
Et oublie le Bonheur.

Je suis un Slamiste,
Quand les mots blessent
Plus que les poings
Et les paumes.
Quand les phrases
Se parrent de points.
Quand l'Homme
Tombe en panne.

Je suis un Slamiste
Quand les coeurs
N'ont pas la solution.
Et que les mots sont
La réparation.

Je suis un Slamiste
Quand les mots cachent
Les larmes
Et brisent
Les armes.

Je suis un slamiste
Quand les mots étonnent
Détonnent,
Et sonne l'alarme.

Je suis un Slamiste
Quand tout s'enflamme,
Quand plus aucun souffle
N'étouffe la colère du souffre.

Je suis un Slamiste,
Quand je suis seul.
Avec moi même,
Et que je ne m'aime plus.

Je suis un Slamiste,
Quand je n'aime plus tout court.

Je suis un Slamiste.